07-Mardi 30 septembre

Journée tranquille qui commence par la découverte d’un fameux MARCHE MEDICINAL!
Je vous poste les photos sous forme d’un diaporama:

marche.wmv

Il faut être patient pendant le téléchargement!

Après cela certains semblent DEJA fatigués!

Pour le déjeuner, nous découvrons la fondue chinoise. Chaque convive dispose d’une petite cocotte d’eau personnelle, se fabrique ses petites sauces avec un assortiment d’épices et se fait cuire ce qu’il veut dans sa petite marmite pour manger cette association personnelle avec ses sauces:

Ensuite nous avons eu quartier libre dans le quartier musulman:

En sortant de ce quartier, impossible de ne pas photographier les nymphettes chinoises qui posaient là!

Puis pour purifier et élever nos âmes (qui, il faut bien le reconnaître, en ont bien besoin), nous sommes allés nous recueillir à la grande pagode de l’oie sauvage,  construction symbolique de l’époque Tang (reconnaissable entre autre par ses toits gris)

qui appartient à la ligne du grand véhicule. Le temple de la grande bienveillance présente le dogme du bouddhisme c’est à dire les quatre vérités, à savoir:

1 la vie humaine est pleine de douleur

2 L’analyse de cette douleur montre qu’elle naît à partir de sentiments et de désirs comme la jalousie, la haine, l’amour

3 Il n’y a qu’en atteignant le nirvana que nous pouvons obtenir la vie heureuse éternelle

4 La voie pour atteindre ce nirvana est un détachement vis à vis des sentiments et désirs précédemment cités, la bienveillance envers les autres ou compassion.

Je suis obligée d’interrompre ici le cours de mon récit pour préciser la différence entre petit et grand véhicule: Le Mahayana ou “grand véhicule” reconnaît du mérite à celui qui sauve son prochain. Ainsi peut-il devenir bodhisatva, aspirant-Bouddha, au seuil de l’éveil. Le bodhisatva renonce à accéder au nirvâna tant qu’il reste d’autres êtres à conduire vers la délivrance. Par la compassion, en se substituant à chacun. Pour cela le bodhisatva requiert des vertus. Il doit se conduire bien, être patient, énergique, concentré, sage, et naturellement il doit être généreux. On voit ici que la figure du bodhisatva se rapproche plutôt du type chrétien du saint. Le grand véhicule a pour but de s’aider les uns et les autres à atteindre le nirvana. Cette grâce faite aux autres est absolument étrangère au Petit Véhicule, individualiste, qui fait de l’homme isolé l’ouvrier de son propre salut selon la loi inexorable du karma. L’idéal religieux des adeptes du Petit Véhicule est de parvenir à l’état de saint (arhat), de se préoccuper soi-même de trouver son salut dans l’éternel repos, le nirvâna.

Ayant perdu toutes les notes prises durant cette visite, je compte sur vous pour apporter précisions et correctifs…

Histoire  de Bouddha sculpté dans de l’ivoire ?

Ventre du Bouddha poli à force d’être touché comme porte-bonheur (bonjour la transmission des microbes).

Stèle gardant les cendres des moines du temple             Prières

Bouddha géant en bois dont le membres et la tete ont été sculptés directement dans un arbre.

Prédominence du jaune dans la tenue de Bouddha. Deux coiffes différentes pour ces deux-là.

Tourner le moulin à prières est un geste quotidien pour les bouddhistes. Selon la règle, on doit marcher dans le sens des aiguilles d’une montre, en tournant le moulin à prières dans le même sens et en répétant le mantra universel : « Aum mani padme aum ».  Il leur semble que les bruits de roulement des moulins sont de bon augure.

A l’intérieur du “moulin à prière” sont enroulés des centaines de feuilles de papier sur lesquelles sont imprimées les prières. Quant on tourne le moulin en souhaitant du bien pour tous les autres, ce prières s’en vont dans l’univers…

Après le dîner, nous rejoignons la gare de Xi’An. Là, les choses se compliquent. Nous rentrons dans la semaine de congé national. nous ne sommes donc pas les seuls à prendre le train pour Pékin!
Ce n’est pas le moment de nous éloigner les uns des autres!

ceci dit, compte tenu de notre chinois très approximatif pour certains, absent pour la majorité d’entre nous et les indications des panneaux d’affichage:

Pendant que les gens embarquent, (enfin, sans oublier de photographier une hôtesse au passage…)

d’autres font des provisions (non, non je ne dirai pas que c’est de cacahouettes!)

A l’interieur, nous découvrons des cabines de 4 couchettes (molles) avec porte mais dans d’autres compartiments, des chinois s’entassent dans 6 couchettes (dures) par cabine sans porte!

notre guide s’est dévouée pour prendre la place tout au bout du train et elle se retrouve seule avec trois chinois qui ne parlent pas un mot ni d’anglais, ni de français….
nous allons lui manifester un soutien psychologique et lui laissons un dictionnaire français/chinois au passage. Ses “coéquipiers” de compartiment tiennent absolument à lui faire manger plein de fruits étranges (qui n’ont surement pas été lavés….Horreur!). La tourista la guette mais elle garde le sourire!

A propos de tourista, Alain a eu la bonne idée de prendre en photo les lavabos au départ du train….Dommage que personne n’ait pensé à photographier les wc à la turque et les lavabos quelques heures plus tard….

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